Une colombe s'est envolée ce matin
Partie pour un voyage sans retour
Vers des cieux où règnent paix et amour
Entre azur "velours" et étoiles "satins"
Elle laisse derrière elle une belle empreinte
Dans nos coeurs et dans nos âmes à jamais
Un sourire sur son visage apaisé
L'echo de ses prière vers la ville sainte
Puisse ton envol t'amener près de Dieu
Où tu pourras enfin te reposer
Goûter au bonheur de l'éternité
Et garder à jamais ton sourire radieux
Bon vol chère colombe, portes-toi bien
Nous autres ici-bas, on gère notre peine
Remplaçant la tristesse qui coule dans nos veines
Par un optimisme sans faille, un optimisme sans fin.
Lorsque le soleil se pose à l'ouest de Grenade,
et que le chant des gitans s'élève de la colline
porté par les accords des guitares déchaînées.
L'Alhambra, la fière, règnant sur sa ville
se pare de ses plus belles couleurs ocres et orangées.
ALHAMBRA provient de l'arabe: "Al Hamra"
qui signifie: "la rouge".
On comprend pourquoi...
... Puis la nuit tombée, elle met ses habits de lumière...
Il est un train fou que rien ne peut arrêter
Tirant derrière lui des wagons de souvenirs
Aller simple vers un lieu qu'aucun ne peut décrire
Voyage imposé dont on ne connait la durée
Nous élaborons le meilleur itinéraire
Celui qui nous mènera vers notre Saint Graal
L'amour et la santé, un bonheur sans égal
en parfaite harmonie avec notre terre mère
Nos choix et nos rencontres sont autant d'aiguillages
qui nous font traverser tantôt de belles contrées
Tantôt de longs tunnels obscurs et enfumés
Des ciels azurés et de violents orages
Ce train dont je vous parle, c'est l'express de la Vie
Il nous transporte tous, nous n'avons pas le choix
Certains d'entre nous peuvent choisir leur voie
jusqu'à l'ultime arrêt: "La porte du Paradis"
Ou quelque soit son nom, en fait peu importe
On y descend tous sans armure et sans escorte
Pour le reste, patience... Le voyage n'est pas fini
VERSION 1
Ton souffle ténu qui glisse sur l'oreiller
Témoigne de ton voyage au pays des merveilles
Je n'ose pas bouger de peur de te réveiller
Et d'éteindre la lumière de mes nuits sans sommeil
Je ferme les yeux et me laisse porter
Si je ne dors pas, ce n'est pas un problème
Je suis si heureux couché à tes côtés
Passe une bonne nuit mon coeur... Je t'aime
VERSION 2
Un bruit de marteau-piqueur retentit dans l'obscurité
Ma tête sur l'oreiller, les doigts dans les oreilles
Mes bonds sur le matelas ne t'empêchent pas de ronfler
Tu poursuis ta sérénade plongée dans ton sommeil
J'essaie de me calmer, de ne plus y penser
Ne pas dormir, à la longue, ça va être un problème
C'est un nouveau combat chaque nuit à tes côtés
Mais je suis bien armé car, malgré tout, je t'aime
Quand je vois les vêtements et autres accessoires vestimentaires que l'on est prêt à porter pour avoir un peu chaud pendant l'hiver, je réalise que le ridicule tue moins que le froid.
Voici une série d'articles dans lesquels j'ai choisi une technique de taichi que j'ai essayé de décrire sous forme de poésie. Je me suis volontairement éloigné de la réalité martiale pour rechercher une autre dimension de cet art du mouvement.
Pour commencer: l'ouverture
Je sépare mes pieds et les coule dans le béton
Puis mes mains s'élèvent, douce lévitation
Pendant qu'un souffle divin s'insinue en moi
Des fils de soie s'echappent du bout de mes doigts
Je les dépose au sol avec grande attention
"Au jour d'aujourd'hui, le combat pour sauver la planète c'est comme prendre un escalator à contre-sens: Si on avance pas vite, au mieux on fait du surplace, au pire on recule irrémédiablement."